L'équipe de l'Huilerie Beaujolaise

Huilerie Beaujolaise : fabrication d'huile et vinaigre artisanaux dans le beaujolais.

Directeur des opérations

"On dit que certains produits se vendent tout seuls ; notre huile, c’est un peu ça ! Moi qui n’ai pas un tempérament de vendeur, je suis forcément excité quand j’en parle, parce qu’elle est belle, goûtue, et qu’elle n’a rien à cacher. Ayant un héritage culturel mixte de parents franco-allemands qui se sont rencontrés en Suède, je me retrouve vraiment dans la dimension internationale de l’Huilerie : comme Obélix, je baigne dedans depuis que je suis petit ! Mon rôle dans l’export m’a permis d’impulser des déplacements en Belgique, en Hollande, en Allemagne, en Italie, et même dans les pays scandinaves, pour aller voir nos clients de longue date, expliquer comment notre huile est faite, dépasser la simple relation commerciale. C’est par ce biais que j’ai pu rencontrer Hans Peter Kolbek, le Paul Bocuse danois ; à l’issue du petit-déjeuner que j’ai pris avec lui à Cracovie, j’étais sur un nuage ! Jamais je n’aurais pensé pouvoir vivre ce type d’aventure ici ou ailleurs, je ne pensais pas du tout que ce type d’opportunité me serait un jour offerte. L’Huilerie, c’est trente ans d’existence, vingt-huit pays à l’export – mais ça n’est pas juste des chiffres. C’est avant tout beaucoup de passion, des individus engagés et une persévérance que j’aime communiquer."

Pierre

Laurence

Coordinatrice RH et finance

"Arrivée pour moderniser des processus qui se faisaient encore « à l’ancienne », et remettre la gestion au goût du jour, j’ai été directement formée par Monsieur Montegottero et l’expert- comptable. Si les chiffres ont progressé depuis, ce qui m’a le plus surprise par rapport à sa localisation, c’était de découvrir une entreprise avec un tel rayonnement, un tel carnet de clientèle, des exports internationaux. J’habitais juste à côté, j’y avais même déjà apporté mes cerneaux de noix pour le travail à façon, et je savais que c’étaient des produits de qualité, qui n’avaient rien à voir avec ce qu’on pouvait trouver en grande surface, mais tout le reste, je ne m’en doutais pas un seul instant ! Je suis contente de connaître cette ambiance familiale et sans fioriture, d’être un maillon de cette chaîne de valeurs et d’en faire profiter mon entourage, en les encourageant à changer les habitudes de consommation qui reposent sur ces huiles industrielles, utilisées par défaut. Pendant les portes ouvertes, j’ai même été guide et fait visiter le moulin, alors que je ne suis pas d’un naturel très loquace ! Appuyer sur la simplicité de nos huiles sans additif, à une époque où chacun recherche des produits sains, cela nous inscrit définitivement dans l’air du temps !"

Gestionnaire administrative

"À l’Huilerie Beaujolaise, je prends les commandes, je me charge de la facturation, des créations de compte, de répondre au téléphone, de redistribuer le coup de fil en disant avec un grand sourire « coucou, collègue, c’est pour toi ! » Je ne pensais pas du tout qu’un jour, j’irais apposer des papiers sur des ballots, des tourteaux, des poudres ou des fruits secs ! Être multitâches, ça me correspond, et ici, je peux même aller jusqu’à gérer un souci de transport ; je ne suis pas bridée, je n’ai jamais les deux pieds dans le même sabot ! On m’a mise dans le bain, mais agréablement, et ça a tout de suite roulé : c’est la mentalité que j’aime dans cette entreprise, car cette entente permet aux équipes de trouver son équilibre. Quand on est bien dans son travail, on est bien dans sa vie privée, et c’est la première fois que je suis dans une entreprise où il est aussi agréable de travailler. Le code, chez nous, c’est le second degré ! Ailleurs, certains parlent de leurs collègues avec des noms d’oiseaux quand ils rentrent chez eux ; moi, je suis sereine le soir, et j’y gagne au change ! Surtout quand l’huile de cacahuète s’invite à ma table ; j’adore la mélanger avec du vinaigre de datte !"

Sandrine

Fabien

Responsable boutique

"L’opportunité de travailler à l’Huilerie est arrivée à un moment de ma vie où j’avais besoin qu’on me fasse confiance, qu’on ne me considère plus comme un numéro. Comme avant je vendais du vin par téléphone, je partais de zéro dans le métier, mais je me suis tout de suite senti chanceux de travailler dans une entreprise à laquelle toutes les autres devraient ressembler. Quand je suis arrivé, on m’a dit « la quantité de travail importe peu, du moment qu’il est bien fait ». Je suis resté bouche bée face à cette philosophie et j’ai toujours la même approche avec les clients à la boutique. Certains sont à peine sortis de leur voiture qu’on commence déjà à rigoler avec eux, à s’envoyer des blagues, à prendre le temps de discuter. Moi, je suis quelqu’un du terroir, et jouer un rôle, tout codifier, j’aime pas ça. C’est le partage de ce qu’on fait, la manière dont on le fait et cette simplicité que j’aime dans mon quotidien ! C’est pareil avec les anciens du village, ils nous apportent leurs noix pour le travail à façon, ils nous parlent des casseroles qu’ils achetaient quand le moulin était encore une quincaillerie. Lorsqu’à notre tour, on met le public en contact avec les bruits, les odeurs, je me sens fier de notre produit et de notre esprit."

Conseillère en vente

"Rejoindre l’Huilerie Beaujolaise, ça a été une belle surprise dans ma vie. J’avais envie d’un travail où je pourrais m’épanouir, où le contact humain aurait du sens. Ici, ce n’est pas juste vendre un produit, c’est partager une histoire, un savoir-faire, et ça, c’est précieux.

Dès mon arrivée, j’ai été marquée par la simplicité et la chaleur de l’équipe. On prend le temps, on fait bien les choses, et surtout, on place l’humain au centre. Quand un client pousse la porte de la boutique, ce n’est pas juste un visiteur : c’est quelqu’un avec qui on échange, avec qui on rit, avec qui on partage un moment. Certains viennent pour découvrir nos huiles, d’autres pour raconter leurs souvenirs du moulin ou pour nous apporter leurs fruits pour un pressage à façon. J’adore ces échanges, c’est ce qui donne tout son sens à mon rôle.

Ce que j’aime particulièrement, c’est faire découvrir la qualité de nos produits. Voir les clients goûter nos huiles pour la première fois, leur expliquer qu’ici, tout est fait avec du fruit et rien d’autre, c’est toujours un moment spécial. Ils repartent avec plus qu’une bouteille : ils partent avec une expérience, un morceau de notre histoire.

Travailler ici, c’est être fière de ce qu’on propose. Que ce soit un chef étoilé ou une famille du coin, chaque client est accueilli avec la même attention et la même passion. C’est ça, l’esprit de l’Huilerie Beaujolaise. "

Laetitia

Olivier

Chef d'atelier

"J’ai rejoint l’Huilerie parce que je connais Jean-Marc depuis l’enfance, mais je ne connaissais pas du tout le produit, et je n’avais pas l’idée de rester plus longtemps que ça. Finalement, j’ai vu passer un siècle de progrès technique en vingt ans, toutes les étapes de la progression de l’entreprise, dans le matériel, mais aussi dans le regard du public qui changeait petit à petit. Comme je viens de l’ébénisterie, j’y retrouve ce côté artistique : le fait de transformer un fruit, d’arriver à le sublimer pour qu’il accompagne les plats des grands chefs. Mais lorsque Jean-Marc a lancé son affaire, tout le monde l’a pris pour un hurluberlu ! L’huile, on pense que c’est basique, on reste à l’huile de friteuse. Les gens ne voient pas le côté gustatif, n’imaginent pas qu’on puisse en faire un produit d’assaisonnement. C’est surprenant, avec le temps, on s’aperçoit qu’on peut le travailler. Il y a un côté un peu chimiste qui continue d’être fort ici. Je nous revois fabriquer du colza ; on y allait avec un tamis comme les chercheurs d’or. On devait nettoyer les graines qui sortaient directement du champ, et je me disais parfois « qu’est-ce qu’on fiche là ? » On fabriquait 400 kilos alors que maintenant on fait 1,5 tonnes ; personne n’aurait pensé que, trente ans après, l’Huilerie Beaujolaise deviendrait ce qu’elle est aujourd’hui !"

Responsable des opérations de production

"Pour avoir travaillé quinze ans dans la restauration, la possibilité de passer de l’autre côté m’a tout de suite attiré. J’étais parti pour une semaine d’essai, et j’ai tellement accroché qu’au bout de deux jours, on m’a embauché : c’est passionnant de recevoir le fruit, de le transformer, d’apprendre en matière d’hydraulique, de mécanique, d’effectuer soi-même des réparations sur les machines quand il y a un pépin. Avant, je n’étais pas du tout bricolage, mais cela fait désormais partie de mes facettes ! Tout est fait maison, ici, et même si mon beau-frère y travaille aussi, cette fibre familiale est présente partout dans notre façon de travailler. J’adore produire l’huile de cacahuète à l’ancien moulin, fabriquer au goût, à l’œil, à l’odeur, revenir à cette dimension des sens qui sont tous en action ! Désormais, je suis passé à la livraison ; cela me permet de retrouver ce contact direct avec la clientèle que j’appréciais en restauration. Le but, c’est qu’on puisse tout savoir ; s’il y a besoin de retourner fabriquer, j’y retourne sans problème, mais parler avec les chefs en cuisine, découvrir qu’ils sont contents de notre rapidité de livraison, recueillir leur ressenti sur les produits, et parfois rapporter des idées pour élargir la gamme – cela me plaît, et montre que l’Huilerie cultive ce côté expérimental !"

Grégory

Romain

Pilote des flux et conditionnement

"J’ai commencé à l’Huilerie dans le moulin de Beaujeu et, honnêtement, dès la première semaine, je me suis dit que je n’allais pas rester ! Physiquement, je finissais la journée, c’était « rideau » : pousser la meule de pierre à l’ancienne, ça n’avait rien à voir avec le métier d’aujourd’hui ! Mais ça me plait tellement, c’est tellement intéressant de voir qu’une minuscule graine de sésame peut renfermer de l’huile, que ça a finalement été une révélation ! J’ai un tempérament bien trempé, et pourtant, j’ai tout de suite eu des atomes crochus avec Jean-Marc : mon patron, je l’ai à cœur et je l’estime beaucoup. Je suis ravi qu’on ait de plus en plus de responsabilités au sein de l’entreprise, et même la possibilité d’investir. Le monde des bisounours n’existe pas, mais j’aimerais qu’on veille davantage les uns sur les autres, qu’on s’implique dans les évènements et les aléas de la vie. Sans se prendre au sérieux et sans se croire les champions du monde, mais comme des associés, et dans le respect de ce que Jean-Marc a construit avec les tout premiers collaborateurs. Pour moi, c’est une sacrée entreprise qui a toujours bien tourné ; et à part la vente, j’ai tout fait ! Les machines ont changé ; la qualité de l’huile et des bonhommes, jamais."

David


Opérateur de production et mise en bouteille

"Ça fait trois ans que je travaille ici, et pour tout dire, je ne pensais pas un jour passer de client à employé ! À l’époque, j’étais un grand fan des huiles de l’Huilerie Beaujolaise, au point de venir souvent à la boutique. Un jour, par curiosité, j’ai voulu en savoir plus sur leur fabrication. C’est là que j’ai appris qu’ils cherchaient quelqu’un en production. Je me suis dit : pourquoi pas ? J’ai postulé, et me voilà aujourd’hui à m’occuper de la production et de la mise en bouteille. J’adore ce que je fais, travailler avec des produits d’une telle qualité, dans une ambiance passionnée et authentique. C’est vraiment une belle aventure !"


Opérateur de production et mise en bouteille

"Avant même de faire partie de l’équipe, j’avais déjà perçu ce sens de la cohésion qui se trouvait au sein de l’Huilerie Beaujolaise : je n’étais pas encore recruté qu’on m’avait convié au pot des vingt ans d’ancienneté d’Olivier au sein de l’entreprise, au même titre que tous les collaborateurs ! J’ai retrouvé cet esprit dès mon accueil, on m’a tout de suite fait sentir que j’avais ma place. C’est un métier pour lequel il n’y a pas de diplôme, mais on est loin d’être perdus quand on arrive ! L’équipe transmet son savoir-faire, ses techniques, tout ce qu’elle a appris à force de voir Jean-Marc faire, et ce roulement entre les différents postes permet de maîtriser tout le déroulé, et de côtoyer l’ensemble des talents de l’Huilerie. On ne se croise pas juste pour se dire bonjour ! Et puis, le fait que nos recettes soient 100 % fruit, ça m’a plu : dans une huile industrielle, on voit tous les composants, et nous c’est le fruit – point barre. Pas de conservateur, rien ! Le fait que ce soit réalisé avec exigence, que ce soit le côté sur-mesure qui ressorte, cela ajoute de la satisfaction et crée un sentiment d’accomplissement face au produit fini : je peux présenter une bouteille à ma famille et dire « vous allez goûter de l’huile, c’est nous qui l’avons faite » ! Moi qui pensais rentrer dans une petite entreprise du Beaujolais, constater qu’on peut aller trouver nos produits chez les étoilés et à l’étranger, c’est à la fois marrant et gratifiant !"

Jessy

Emilien


Opérateur de production et mise en bouteille

"Quand je suis arrivé à l’Huilerie Beaujolaise, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je connaissais déjà leurs produits pour leur qualité, mais je ne mesurais pas tout le travail et la précision qu’il fallait pour les fabriquer. Dès le premier jour, l’équipe m’a accueilli avec simplicité et bonne humeur. On m’a tout de suite montré que j’avais ma place et que j’allais apprendre, pas à pas, tout ce qu’il fallait pour bien faire.

Ce que j’aime ici, c’est qu’il n’y a pas de routine. On touche à tout : la production, la mise en bouteille, l’expédition… Chaque étape est importante, et on travaille ensemble pour que tout soit parfait. C’est gratifiant de voir à quel point tout est fait avec soin et dans les règles de l’art. Ce n’est pas juste un travail manuel, c’est un savoir-faire qu’on se transmet, une exigence qu’on partage.

Et puis, il y a une vraie fierté dans ce qu’on fait. Quand je vois une bouteille terminée, je sais tout ce qui s’est passé avant pour qu’elle arrive à ce résultat. Ce n’est pas de l’industriel, c’est du sur-mesure, du 100 % fruit. Quand j’en parle à mes proches ou que je vois nos huiles chez des grands chefs, je me dis que je fais partie de quelque chose de spécial. C’est motivant et valorisant de contribuer à cette belle aventure."


Opérateur de production et mise en bouteille

"Je suis entré dans l’entreprise après vingt ans dans la pose de clôture, et un peu dégoûté des dépôts de bilan à répétition. Ce qui est unique ici, c’est que chacun apprend le métier sur le tas, et que la confiance s’instaure très vite ; il suffit de démontrer que vous voulez travailler pour être embauché ! Nous sommes des ouvriers polyvalents : fabriquer l’huile, c’est une chose, mais il faut également savoir faire des poudres avec les restes de tourteaux, mettre en bouteille, et ainsi de suite ! Cela demande de l’autonomie, et de la prévoyance pour les collègues qui vont reprendre la production : noter que telle presse a un petit souci, renseigner sur ce qui va bien, ce qui va moins bien, et faire le maximum pour que le rendement soit là ! Je n’ai aucune inquiétude sur le fait que notre entreprise peut surmonter n’importe quelle période compliquée ; c’est une société solide qui fait de très bons produits, très bien placés sur le marché, et je sais qu’elle va durer ! L’Huilerie Beaujolaise est la seule où le fruit arrive, est transformé du début à la fin, sans conservateur ni additif, pour prendre place sur des tables prestigieuses. Il n’y a pas de démarchage forcé, personne ne peut remettre en question sa qualité ; il suffit de la goûter !"

Lionel

Cyrille


Opérateur de production et mise en bouteille

"Je dois avouer que mes débuts n’ont pas été de tout repos ! Les premières semaines, j’avais un peu de mal avec certaines odeurs de production. C’est particulier, il y avait des moments où je devais sortir prendre l’air. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux, et j’ai vraiment trouvé ma place. Travailler ici, c’est apprendre tous les jours et faire partie d’une équipe soudée. Je ne regrette pas une seconde d’avoir rejoint l’Huilerie Beaujolaise."